Lexique

Allitération

La répétition des sons de mots qui commencent par la même consonne ou la même voyelle.

Arrangement familier (Reconnaitre d’un coup d’oeil)

Un arrangement familier est un ensemble d’objets ou d’images (dessins) qui font partie du quotidien et qu’on n’a pas besoin de compter pour déterminer le nombre d’objets qu’il contient.

Assonance

La répétition de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (Morvan, 1997, p. 81).

Attributs (d’un objet à trois dimensions)

Caractéristiques qui sont mesurables, telles que la taille (largeur, longueur ou hauteur), la masse, le volume, la capacité. En maternelle et en 1reannée, on parle aussi de caractéristiques qualificatives, telles que la forme, la couleur ou la texture.

Authentique

Contextes, tâches et situations authentiques
Les contextes, les situations d’apprentissage et les tâches de communicationsont authentiques lorsqu’ils se rapportent à la vie quotidienne ou scolaire de l’élève. L’authenticité de ces éléments favorise un rapprochement entre ce qui se vit à l’école et hors de l’école.

Évaluation authentique

L’évaluation est authentique lor squ’elle se fait à partir de tâches de communication authentiques. L’évaluation authentique, par l’intermédiaire de tâches complexes et signifiantes, contextualise la compétence et par conséquent les composantes et les apprentissages critiques qui en découlent, permettant un jugement juste et valide de la progression de l’apprentissage de l’élève.

Biunivoque – voir Correspondance biunivoque

Chiffre

Dans notre système de numération arabe, les numéraux sont composés de dix chiffres: 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, et 9. Les chiffres sont des symboles utilisés seuls ou en combinaison pour écrire un numéral et ce numéral représente une quantité, qu’on appelle un nombre. La position d’un chiffre dans un numéral influence la valeur de ce chiffreet donc la quantité qu’il représente. Les chiffres sont comme les lettres de l’alphabet et ne sont que des symboles. Voir nombre, numéral, et numéro.

Congénère

Mots qui se ressemblent d’une langue à une autre.

Conscience phonologique

La découverte que les mots sont composés de sous-unités (Giasson, 2003, p. 153) et l’habileté consciente à segmenter les mots oraux en phonèmes et à manipuler les phonèmes pour, par exemple, créer de rimes et des allitérations.

Conservation (Théorie de)

La notion qu’il n’y a pas de lien entre la quantité (le nombre) et la disposition ou l’apparence des objets ou items. Par exemple, changer la disposition de jetons ne change pas le nombre de jetons. Aussi, un nombre représente le même nombre quel que soit la chose comptée, des souris ou des éléphants, 10, c’est 10. Cette théorie s’applique aussi à la longueur, au liquide, à la masse, au poids, à l’aire et au volume. Par exemple, d’après Piaget, la compréhension de cette notion ne se fait pas spontanément dans chaque discipline. La plupart des enfants comprennent la conservation du nombre vers l’âge de 5 ou 6 ans, tandis qu’ils ou elles arrivent à comprendre la conservation de la masse vers 7 ou 8 ans.

Correspondance (biunivoque)

La correspondance biunivoque permet d’apparier un à un des objets dans un ensemble à un objet correspondant dans un deuxième ensemble. La notion de correspondance biunivoque est fondamentale pour le dénombrement. Quand on compte un à un les objets dans un ensemble, chaque nombre dans la séquence de nombres correspond à un, et seulement un, objet.

Fonctions du langage

Le langage peut avoir les fonctions suivantes :

  • Instrumentale (axée sur la satisfaction de besoins divers, l’obtention de biens et de services);
  • Régulatoire (utilisée pour influer le comportement d’autrui);
  • Interactive (utilisée pour entrer en contact avec l’environnement);
  • Personnelle (permet à l’auteur d’exprimer son caractère unique, sa conscience de soi, ses émotions, ses sentiments, ses opinions, ses goûts);
  • Imaginative (sert à créer un environnement de son cru, entièrement fictif, à explorer le langage, à se construire un imaginaire);
  • Heuristique (recouvre l’ensemble de types d’interrogations qu’on apprend à se poser dans sa recherche du savoir);
  • Informative (permet de transmettre ou de se donner de l’information diverse).
(cité dans PONC, 2012, p. 82)

Francophone

Un francophone est une « personne qui parle le français, soit comme langue maternelle, officielle ou seconde. »(cité dans PONC, 2012, p. 82)

Grammaire de la phrase

La grammaire de la phrase comprend les règles qui sont utilisées pour construire des phrases. Ces règles se rapportent à la sémantique (le sens), à la syntaxe (la structure) et à l’orthographe grammaticale (les accords en genre, en nombre et en personne).(PONC, 2012, p. 82)

Grammaire du texte

La grammaire du texte se rapporte à l’organisation et la cohérence d’un message ou d’un texte. Elle englobe principalement l’organisation, la progression et l’enchainement cohésifs d’idées dans le but d’assurer une continuité logique. L’utilisation d’organisateurs textuels et de connaissances linguistiques (marqueurs de relation, concordance des temps et modes verbaux, pronoms et synonymes) contribuent à la création d’un messageorganisé et cohérent. L’organisation du texte ou du message comprend les éléments de séquences textuelles.

Hauteur

Terme utilisé pour désigner les sons graves et les sons aigus. La hauteur est déterminée par le nombre de vibrations par seconde d’un son.

Interdisciplinarité

L’interdisciplinarité se pratique lorsque deux ou plusieurs disciplines sont abordées dans un contexte de décloisonnement sur les plans de leur contenu d’apprentissage et de leurs concepts respectifs. L’interdisciplinarité facilite la « création de liens et le transfert de connaissances et d’habiletés entre les disciplines, ce qui rapproche celles-ci de la réalité de la vie de tous les jours » (Lowe, 2002, p. 225) hors du contexte scolaire.(cité dans PONC, 2012, p. 83)

Message

Le terme message désigne les communications spontanées ou non spontanées, structurées ou non structurées, orales, écrites ou représentées qui sont générées ou reçues par l’élève dans un processus de négociation de sens et d’expression. Un message est motivé par une intention de communication soit chez l’émetteur (décrire, convaincre, raconter) soit chez le récepteur (écouter l’expression de l’autre, s’informer, agir). Le message prend aussi une modalité bidirectionnelle (échanger, discuter, s’amuser avec autrui).(PONC, 2012, p. 83)

Mesure directe (comparaison)

Une mesure directe est une comparaison sans unités de base. Par exemple, placer un soulier directement à coté d’un autre soulier et observer si le soulier est plus court, moins court ou de la même longueur que le deuxième soulier. La comparaison directe fournit de l’information assez générale.

Niveaux d’habiletés de mouvement

  • exploration : Explorer le mouvement en fonction d’un but et l’expression libre de motricité en contexte sans se préoccuper de faire le mouvement « correctement ». Observer et analyser ses propres mouvements et ceux des autres.
  • précontrôle : Niveau de succès inconsistant, ne peut pas répéter le mouvement de façon régulière. Les essais de mouvement ne se ressemblent pas.
  • contrôle : Doit se concentrer attentivement pour réussir. Niveau de succès plus fréquent, les mouvements sont plus réguliers. La combinaison de plusieurs mouvements ne se fait pas avec succès.
  • utilisation : Plusieurs habiletés peuvent être combinées et dans des contextes différents. Mouvements plus automatiques et réussis avec concentration, donnant des résultats consistants.

Nombre

Un nombre est le nom qu’on donne à une quantité. Par exemple, on dit : il y a 7 jours dans une semaine ou j’ai 15 pommes. Le « 7 » et le « 15 » dans ces cas sont des nombres qui définissent une quantité. Les représentations symboliques 7 et 15 sont des numéraux (pluriel de numéral) qui représente le nombre ou la quantité de 7 et de 15 respectivement. Les numéraux 7 et 15 sont composés des chiffres 7, 1 et 5. Un numéro tel qu’un numéro de téléphone indique quelque chose et ne représente pas une quantité. Voir chiffre, numéral, et numéro.

Numéral (pluriel numéraux)

La représentation symbolique d’une quantité ou d’un nombre. Les numéraux sont composés de chiffres (0 à 9) et dans notre système de numération arabe, la position d’un chiffre dans un numéral influence la valeur de ce chiffre et donc la quantité qu’il représente. Il est important de ne pas confondre le terme « numéraux » avec « numéro» qui n’a pas de quantité et qui ne sert qu’à indiquer quelque chose comme le numéro de téléphone ou le numéro d’assurance sociale. Voir nombre, numéro, et chiffre.

Numéro

On utilise un numéro pour identifier quelque chose, tel un numéro de casier, un numéro de téléphone ou un numéro pour identifier une maison sur une rue. Ne pas confondre ce terme avec le terme « numéraux » qui est le pluriel de numéral et qui représente une quantité. Voir nombre, numéral, et chiffre.

Organisateurs graphiques

L’organisation graphique désigne les outils graphiques, soit les organisateurs graphiques, dont l’apprenant se sert pour organiser visuellement et spatialement, de façon pertinente, les connaissances, les idées, les informations importantes, les notes, les concepts et les caractéristiques, : par exemple :

  • tableau de comparaison;
  • carte sémantique
  • ligne du temps;
  • pyramide;
  • schémas (énumératif, explicatif, de classification)

Organisation textuelle, organisateurs textuels

L’organisation textuelle désigne tous les indices, soit les organisateurs textuels, qui permettront au lecteur de bien comprendre la construction, et donc le type, de texte :

Marques graphiques:
  • titres;
  • intertitres;
  • paragraphes;
  • organisateurs textuels (mots de locution, marqueurs de relation);
  • marques typographiques (variations de mise en page, variation dans les caractères et polices),
  • notes de bas de page
  • images ou photos et légendes.
Séquences textuelles :
  • séquence narrative (le schéma narratif );
  • séquence descriptive (prédominante dans les textes descriptifs, informatifs et les comptes-rendus);
  • séquence explicative (prépondérantes dans les textes explicatifs ou autres textes que tentent d’éclaircir des phénomènes, des actions, des gestes, des causes à effet, des problèmes et solutions);
  • séquence argumentative (son but est de convaincre et de faire valoir son point de vue)
  • séquence d’énumération (procédures, démarches, listes, consignes, règlements).

Prosodie

Ensemble des éléments phoniques (intonation affective, particularismes régionaux, accent tonique, montée mélodique, etc.) qui caractérisent le langage parlé. http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp

Référents socioculturels

Les croyances, les valeurs, l’histoire, les connaissances, les coutumes, l’art, la morale, les lois, les activités quotidiennes, les langues et toutes autres dispositions et habitudes qui sont à la base de l’héritage et de l’identité d’une personne ou d’un peuple.

Règle appliquée pour trier

Pour faire un tri, on doit choisir au moins un attribut et cet attribut devient la règle de tri. On peut trier des nombres selon qu’ils ont un chiffre ou deux chiffres, des objets selon leur taille ou leur couleurs, des animaux selon qu’ils ont deux pattes ou quatre pattes. On peut aussi trier selon une règle qu’on choisit nous même (tri ouvert) ou selon une règlee donnée (tri fermé)

Régularité répétitive

Procédé ou on utilise des éléments (évènements ou objets) répétés. Ces éléments se répètent et on peut prèdire le prochain évènement ou objet à venir. Les éléments peuvent etre des blocs, des formes, des figures, des couleurs, des symboles et ainsi de suite. Dans le quotidien, une régularité est souvent utilisée pour créer une bordure, recouvrir une surface ou comme motif tel que des motifs culturels sure des vetements. Il y a deux éléments dans cette régularité: cylindre et cube.

Quand on parle de la partie qui se répète, on parle de la plus courte partie qui se répète dans la régularité. D'habitude on répète cette partie au moins trois fois pour s'assurer que la régularité est évidente. La partie qui se répè est dans la régularité ci-dessus est:

La façon dont la régularité est représentée est le mode. La même régularité peut être représentée avec différents éléments. Donc, tous les quatre modes ci-dessous representent la meme regularite.

Représentation (en mathématiques)

Les idées mathématiques peuvent être représentées et manipulées de façon concrète, imagée, sonore, physique (mouvement) et symbolique. Pour developper une comprehension en profondeur, on doit representer de plusieurs facons les idees mathematiques et avoir maintes occasions de transferer les connaissances d'une form de representation a une autre. Donc, pour vraiment comprendre les regularities, les eleves en maternelle doivent avoir l'experience de voir, de toucher et d'entendre de nombreuses representations de regularites et d'avoir ainsi de nombruses occasions de faire eux-memes leurs propres representations et ce, de diverses facons.

Rythme

La cadence, l’harmonie, le mouvement ou le tempo d’une voix, d’une partition musicale, d’une danse, etc.

Sonorité

Le caractère particulier ou la qualité d’un son, par exemple, d’une voix ou d’un instrument de musique : timbre, inflexions, sons particuliers d’une voix (p. ex. sonorités douces et caressantes dans les notes graves).

Suite

Une suite est une liste d'éléments placés dans un ordre déterminé. Il doit y avoir un motif répétitif qui explique l'ordre des éléments dans la liste. Une suite est composée d'éléments dont la succession dépend d'une régulatité.

Texte

Un texte, composé d’un ensemble cohérent de phrases :

  • véhicule un message.;
  • répond à une intention de communication
  • vise un public ou un destinataire cible;
  • porte sur un sujet spécifique
  • possède les caractéristiques d’un genre particulie
  • est communiqué par un mode particulier
  • peut être courant ou littéraire

Textes courants*

Les textes courants sont fonctionnels de nature. Ils ont pour but :

  • de décrire des êtres ou des choses (tels que les listes, descriptions, rapports)
  • d’expliquer des phénomènes (tels que les reportages, articles d’encyclopédie);
  • d’indiquer comment faire quelque chose ou comment agir (tels que les consignes, recettes, règles de jeux)
  • d’influencer l’opinion des lecteurs (tels que les critiques de livre, textes d’opinion, éditoriaux)
  • d’illustrer des informations et des idées (tels que les diagrammes, tableaux, schémas);
  • de servir d’outil de référence (tels que les dictionnaires visuels, lexiques, fiches bibliographiques);
  • de transmettre des interactions verbales (tels que les conversations, saynètes, le clavardage.

Textes littéraires*

Les textes littéraires sont une expression de l’imaginaire et de la créativité. Ils ont pour but :

  • de raconter des histoires (tels que les albums, romans, journaux intimes)
  • d’utiliser le langage poétique ou de mettre en évidence le choix de mots, d’images et de sonorités, (tels que les poèmes, chansons, acrostiches).

* Adapté de Chartrand et Simard, 2011, et de l’Université du Québec à Trois-Rivières, s.d. (PONC, 2012, p. 84)